Mon amour pour la F1 et le sport automobile.

Je ne pourrais pas donner de date exacte, ni vous dire quel jour c’était précisément. Mais je me souviens parfaitement du moment. J’étais chez mon grand-père, un dimanche. La télé était allumée, comme souvent, et moi je traînais dans le salon. À l’écran, deux voitures. Oui, pour moi à l’époque, c’étaient juste « des voitures« . Une rouge. Une bleue et jaune. Ce que mon grand-père regardait, c’était un duel : Fernando Alonso contre Michael Schumacher. Renault contre Ferrari. Et moi, fasciné par la vitesse, je regarde, intrigué. Alors je lui demande ce que c’est. Il me répond, simplement : 

– « C’est la Formule 1. » 

Naturellement, je lui demande pour qui il est. Moi je fais du basket, je soutiens une équipe. Je pense que c’est pareil. Il me répond : « Pour Renault. Avec Fernando Alonso. Parce que Renault, c’est français. Et on est fiers d’être représentés. » Mon grand-père était garagiste, son garage collaborait avec Renault. Autant dire que l’attachement était profond. Alors je regarde. Et c’est long. Pour un gamin de 7 ans, tous ces tours, c’est presque l’éternité. Mais à la fin… Alonso gagne. Et ce jour-là, je suis devenu fan. Les dimanches d’après, j’attendais qu’une chose : aller chez papi, pour regarder Fernando. Parfois, on voyait la course de loin parce qu’on mangeait en même temps. Parfois, on ne pouvait pas regarder du tout. Mais pendant deux années, papi et moi, on était heureux : Alonso était champion du monde deux fois.  J’avais même une maquette de la R25, un sac Renault Sport bleu et jaune… J’étais comblé. Et puis, quand Alonso est parti chez McLaren, mon grand-père m’avait offert des photos signées de Fernando et de Lewis Hamilton, ainsi qu’une casquette McLarenMercedes. J’étais aux anges. C’est à ce moment que je suis devenu fan de Mclaren et de leur livrés argenté incroyable avec le liseré orange 

Puis en 2010, je découvre la NBA. Les Chicago Bulls. Derrick Rose. Et Alonso, en 2011, part chez Ferrari. Je décroche un peu. Les réseaux sociaux ne sont pas encore ce qu’ils sont aujourd’hui, alors je me tiens informé de loin, vite fait. Je me rends pas compte que je loupe l’une des meilleurs saison d’Alonso et j’aurai pu devenir fan de Ferrari mais; En 2015, je lâche presque complètement la F1 au profit de la NBA

Et puis vient 2020. Lewis. Puis 2021. Le retour de Fernando. Et cette lutte incroyable entre Hamilton et Max. Je replonge. 

Les saisons suivantes sont un mélange de joies et de frustrations. Alpine me déçoit. McLaren, que je continue de suivre, peine à performer, mais offre parfois des éclats brillants. Ferrari, moquée, devient un peu le clown du paddock. J’aime bien Leclerc, j’apprécie Lewis Mais un pilote va rallumer la flamme. Oscar Piastri. Chez McLaren. Talentueux. Prometteur. Fernando est toujours là. Mais cette fois, je sais : j’ai trouvé celui qui, quand Alonso ne sera plus là, pourra peut-être me faire rêver à nouveau. 

Enfin, je m’étais mis entre temps a aimer le sport dans son ensemble grâce à toutes ses années, j’ai compris la beauté de ce sport mais aussi du sport automobile dans son ensemble.

La Flamme et le Pèlerinage

Monaco 2023 avec mon grand-père

Il faut que je vous raconte mon tout premier grand prix de formule 1, on est le 25 décembre 2022, nous étions à table pour le réveillon de noël et alors que nous nous offrions des cadeaux en familles vient le moment ou mon grand-père et moi recevons la même chose. Tout de suite intrigué ma sœur se met à filmer la scène et on découvre que nous avions nos places pour aller voir le grand prix de Monaco 2023, l’hôtel à côté de Monaco ainsi que l’avion était réglé. Nous étions aux anges ; Le jour venu on est allé à l’aéroport très tôt le samedi matin et sommes arrivés sur place avant midi, on découvre pour la première fois Monaco, les paddock, l’ambiance et surtout la ville, les voitures et le bruit des moteurs surtout le bruit ; Et n’ayant que l’accès le dimanche pour la course faute de budget nous nous sommes baladés au plus près, très vite nous avons rencontrés deux problèmes, le premier était que tout était cloisonnés on ne voyais rien ou presque rien de la piste juste les accès, et le second mon grand-père, il a beau être celui qui m’a transmis la passion du sport automobile il ne se fais plus tout jeune et marcher de haut en bas dans Monaco sous le soleil forcément ça fatigue, alors il s’est posé sur des marches et m’a laissé faire mon tour, pleins de joies et d’inconnus, je suis allé acheté une casquette Aston Martin Jaune de Fernando Alonso mon idole de toujours et en revenant nous sommes allées manger dans un petit restaurant tout en dessous d’un immeuble au plus proche de la piste et à la TV forcément il y avait de la F1 et c’était le moment des qualifications et tandis que la saison était souvent en faveur de Max Verstappen double champion du monde à ce moment là, il y a un homme qui se fait remarquer depuis le début de la saison, je vous le donne dans le mille Fernando Alonso, il prends la pole position, tout le monde est en émoi et c’est à la toute fin des qualifications que Max lui reprends avec sa Red Bull ultra dominante. Mais toute la ville était bouche-bée de sa performance.

Enfin une fois rentrée à l’hôtel le lendemain jour de course nous sommes allées sur le circuits un peu plus tôt pour avoir de bonne place, sauf que la on se rends compte dans le train entre l’hôtel et Monaco qu’on à oublier les places dans la chambre, mon grand-père appelle et la réceptionniste veux bien aller nous les prendre en photos, notre journée fut sauvés enfin je dis sauvé on s’est perdu à plusieurs reprise pour trouver l’endroit ou on était censé aller et on a payés a plusieurs reprise le bus nous menant à notre emplacement, on ne sait comment mais on s’est retrouvé au rocher mais au bon endroit. Notre emplacement n’était pas l’idéal, il y avait des arbres, pas de place assises et c’était en côte couronnés le tout d’être en plein soleil mais ça y est nous y étions, on était au grand prix de Monaco prêt a regarder un grand prix de formule 1, tout les défauts on été gommés instantanément. La joie, l’excitation et l’adrénaline avait repris le pas. La course fut magnifique, beaucoup de rebondissement et Alonso a failli finir premier mais cèdera cette place a Max, il finira tout de même deuxième, pour la première fois que je le voyais en vrai.

Au retour on a du emprunter les tunnels, les trains était retardé, rien n’allais et on a beaucoup marché, mais moi j’avais vécu l’une de mes plus belles expériences dans le sport automobile et avec mon grand-père qui plus est, j’étais heureux.

Le Rêve au Volant (Mon expérience en F4)

Le premier contact.

C’est lors d’un concours sur instagram auquel je ne participe jamais habituellement, je suis du genre à ne pas trop y croire. Mais cette fois-ci je vois que c’est Julia Haller (une influenceuse sport et beauté) et Dorian Boccolacci (pilote Porsche)qui font un concours commun dans lequel on peut gagner une demi journée en Formule 4 sur le circuit du Var au Luc. Que ne fus ma surprise quand j’ai reçu un message de Julia et de Dorian pour me dire que j’avais gagné, C’est alors qu’après avoir contacté AGS F1 par téléphone que j’ai pu entreprendre mon voyage en voiture en compagnie d’une amie, Nous sommes arrivés le Jeudi 17 avril 2025 à l’hôtel et le matin du 18 avril assez tôt nous sommes allés chez AGS au circuit. Le stress monta d’un cran et ce rêve de conduire une monoplace même que ce soit qu’une F4 n’était plus très loin,

Arrivé dans les locaux on remplit un formulaire, on essaie la combinaison, le casque, les gants qui sont donné en fonctions des mesures qui ont été demandé au préalable et enfin on va en salle de briefing, je vois que nous sommes quatre :

  • Un jeune qui fait du karting
  • Un jeune anglais qui fait de la compétition
  • Un adulte qui prévois de tester une F1 l’après-midi sous condition avec la F4
  • Et… moi un passionné n’ayant foulé l a piste de karting qu’une seule fois

Forcément je me dis que je ne suis pas le plus aiguisé pour la situation, mais je m’en contre fiche je veux réaliser mon rêve, durant le briefing on nous explique la monoplace, le volant, les courbes, les trajectoires, le freinage, en bref tout ce qu’il y a à savoir. Mais une règle me fait le plus peur, étant néophyte celle de « si tu spin, si tu sors la voiture ou que tu l’endommage c’est fin de session. » rien qu’a ses mots je stress encore plus. On a trois sessions de huit tours, il faut absolument que je réussisse à ne pas faire d’erreur.

Ensuite on est amené sur la piste en bus on découvre l’asphalte et les trajectoires à prendre sur deux tours, un lent et un rapide pour nous montrer. Et la c’est l’heure de monter dans la monoplace, on nous explique que l’embrayage est dur et qu’on peux rapidement caler, je fus à ma grande surprise le seul à ne jamais caler de toutes les sessions, par contre j’ai mal entendu une instruction c’était qu’il fallait faire monter le moteur a 3000 tours minutes, c’est ce que j’avais entendu mais enfaite c’était juste le minimum et lors de la première sessions avec la pacecar prévu pour nous montrer les sensations en la suivant je me suis retrouvé lent, trop précautionneux et j’ai fini par faire mes tours seul pendant qu’on me dépassait tours après tours. En revenant dans la pit lane on me dit « t’as trouvé la pédale d’accélérateur ? » et c’est là que j’ai compris mon erreur, on est venu me faire un débriefing pour cette première session, on m’a expliqué toutes mes erreurs et ce qu’il fallait améliorer. Durant la seconde session j’ai beaucoup plus aimé, j’allais plus vite mais j’étais encore lent par rapport au trois autres qui était sur une toute autre planète.

Enfin viens la troisième sessions juste avant on a eu un debriefing hors des monoplaces secteur par secteur, on m’a félicité sur mon approche méthodique et ma façon de piloter tandis que les autres qui malgré leurs rapidités était à la limite du dangereux sauf l’adulte qui avait tout d’un pro très peu d’erreur et allais pouvoir faire de la F1 l’après midi comme c’était fait. Et donc me revoilà dans la monoplace plus sur que jamais mais aussi plus stressé paradoxalement car je voulais mettre en pratique ce que mes instructeurs m’avaient dit. Le sensations sur ce troisième relais était magnifique, j’avais l’impression de voler, je n’entendais plus rien, je voyais tout ce qui m’entourais, certes je n’étais pas le plus rapide encore mais j’avais tant progressé par rapport au début que j’étais heureux d’y arriver, je prenais un plaisir fou a sentir tout le poids du volant, des roues sur le sol et des secousses sur le passage des vibreurs ou encore d’un virage pris a fond juste avant un gros freinage dans le dernier virage. J’avais largement amélioré mon temps et j’avais pris du plaisir, tout n’était pas parfait et de loin mais quel moment sublime.

En rentrant au stand et en sortant de la monoplace j’avais qu’une envie y retourner mais c’était fini, On a eu un débriefing final avec les vidéos des caméras embarqué juste au dessus du casque dans la monoplace, ce fut si intéressant de remarquer toutes les petites erreurs et la façon de piloter. J’ai été félicité encore une fois pour mon approche méthodique et contentieuse, et pour moi c’était l’un des plus beau compliments qu’on aurait pu me faire à ce moment là.

J’ai pu échanger avec les mécaniciens et les instructeurs après la dernière session c’était hyper enrichissant et j’ai finis par faire un tour dans le garage avec toutes les monoplaces, les voitures d’endurance et autres.

J’en retiendrais un mot : magique

La Machine de l’Intérieur

Bénévole au GP Historique de Bressuire 2025

Je ne connais que très peu le monde de l’automobile d’aussi près, et vivant au plus proche du Grand Prix Historique de Bressuire (sur le circuit prévu), je me suis dit que c’était l’occasion d’intégrer ce monde et de le découvrir même à petite échelle. Alors j’ai contacté l’association qui se charge de l’organisation, j’ai postulé en tant que bénévole et la condition était de faire partie de l’association Auto Rétro Bressuire, j’ai accepté.

Ayant un travail à côté et ayant la chance de ne travailler que le matin jusqu’à 14h, j’ai pu aller aider à la mise en place le vendredi 27 juin 2025 et les personnes m’ont tout de suite intégré, certes c’était des personnes bien plus âgées que moi mais ça me passait au dessus ; Le samedi pareil je travaillais je suis donc venu à 15h pour le début de l’événement. J’avais un rôle assez spécifique en collaboration avec un autre bénévole cette fois ci un peu plus jeune que les autres mais plus vieux que moi tout de même ; on devait s’occuper d’ouvrir et de fermer les barrières entre chaque courses, notre emplacement était idéal on était sur la ligne d’arrivé et donc de départ. Les voitures allait à toutes vitesses dans cette ligne droites c’était une folie en pleine ville.

On a eu plusieurs catégories :

  • Tourisme
  • Sport
  • Monoplace
  • Motos
  • Cycle-cars
  • et Coccinelles.

Le weekend fut chargé, j’étais au bord de la piste, j’ai pu prendre des photos, des vidéos tout en travaillant à la sécurité c’était magnifique à regarder, le samedi c’était de début d’après midi jusqu’à minuit et le dimanche du matin jusqu’au soir à peu près, ayant le grand prix d’Autriche en F1 de 15h à 17h je ne suis pas venu aider sur ces temps là mais une fois le grand prix fini je suis retourné aider j’ai pu assister à la parade finale et j’ai aidé au démontage et au rangement. Juste après la parade finale j’ai eu la chance de pouvoir interviewé de mon propre chef assez rapidement un des pilotes de monoplaces, ce fut exaltant et enrichissant ce que j’ai pu apprendre durant celui-ci.

C’est après ce genre d’expérience que j’aimerais renouveler celle-ci.